01.02.2020 – Monts Tellier

Chef de course : Martin

Participants : Martin, Chantal et Alain, Pierre-Yves, et …

Photographes : Chantal et Pierre-Yves

 

Rapport de course :

Réchauffement climatique oblige, ça devient compliqué d’organiser des courses de peaux même en février. La pluie au-dessus de 2000m, le redoux et les vents ont tout massacré. Le pic d’Artsinol fait envie avec ses 2997m et un accès facilité par les remontés d’Evolène. Il y a cependant un passage sur la carte qui semble délicat. Notre invité Laurent et votre serviteur prennent donc congé en ce beau vendredi après-midi pour aller faire une reconnaissance détaillée.

Force est de constater que ce passage ne fait pas du tout envie avec toute cette neige transportée. Nous continuons donc notre chemin et profitons d’explorer cette petite station d’Evolène qui méritera d’être revisitée.

Le plan B est donc activé, ce sera les Telliers. La fenêtre météo nous laisse une petite matinée, ce sera un départ matinal comme au mois de mai !

On débute par distribuer et contrôler l’équipement de sécurité, puis on profite pour faire les petits ajustements techniques au matériel. Fixations et peaux doivent être bien réglés. C’est d’un pas motivé que Pierre-Yves et votre serviteur partent sur ce chemin gelé. Et c’est fatigué que notre petit groupe arrive au pied de cette première montée. Oups, il faudra modérer !

Après avoir pris un rythme plus d’actualité, nous progressons ensembles jusqu’au lac du Grand Lé. Par respect pour les nuages qui montrent déjà le bout de leur nez, nous décidons qu’il vaut mieux continuer séparés. C’est que nous avons le luxe d’être doublement guidés. Laurent, Chantal, Denis et Annie partiront devant pour cette dernière montée. Pierre-Yves, Denis et votre serviteur continueront jusqu’à la prochaine épaulée.

La descente nous offre nombreuses variantes ludiques et un peu cartonnées. Quelques acrobaties n’ont malheureusement pas été filmées. Après l’effort le réconfort où Denis sous amène dans un repère bien gardé. On n’est pas encore attablé que les sommets sont déjà bouchés.