22.08.2020 – Cabane d’Orny

Faisons le point

  • Cheseaux, 7h30, un ciel sombre, quelques gouttes de pluie. Chantal me demande si on y va ? « Ben puisque tu es là partons, on fera le point sur l’autoroute ! »
  • Vevey, les essuie-glaces fonctionnent, mais un semblant d’éclaircie se dessine dans la vallée du Rhône. « Continuons jusqu’à Martigny et on fait le point ! »
  • dans la cité octodurienne, le ciel est toujours menaçant, mais la route est sèche. « Allons jusqu’à Champex, on fera le point là-bas »
  • Champex, ciel bouché par un brouillard d’altitude un brin humide. « Maintenant qu’on y est, on fera le point au haut du télésiège aux Grands Plans ! »
  • assis sagement sur nos sièges nous traversons stoïquement le brouillard de plus en plus pisseux. Seul point positif il ne fait pas froid. A l’arrivée : « allons boire un caoua pour faire le point »
  • un quart d’heure plus tard le brouillard n’est plus aussi tenace. On voit même les panneaux du tourisme pédestre à 20 mètres. « On marche une demi-heure et on fait le point ! »
  • la première partie de la Combe d’Orny n’est pas trop raide. Heureusement le brouillard cache la vue de certains passages délicats selon Chantal. On enlève rapidement nos k-way car il ne pleut plus du tout. On croise quelques marcheurs qui redescendent de la cabane d’Orny. Il semblerait qu’en haut le beau temps menace
  • 1h30 plus tard (on a oublié de faire le point), juste à la pointe du glacier d’Orny, une vision : un coin de ciel bleu !
  • 30 minutes plus tard nous voici à la cabane d’Orny. Le soleil brille. Pour rejoindre la cabane du Trient il faut compter encore 1h30. Vu que le dernier télésiège de Grands Plans pour Champex est à 17h cela risque de faire juste, juste. « On marche 1 heure et on fait le point »
  • quasiment au haut du glacier on croise un vieux guide. On est sur le point de rebrousser chemin. Mais il nous assure que la cabane est à moins de 15 minutes
  • 12h20 nous voici à la cabane du Trient, par un temps radieux, à 3’169 m d’altitude. Le pique-nique est bienvenu. Le paysage de toute beauté
  • 12h45 il est l’heure de revenir à notre point de départ. Finalement la descente est aussi longue que la montée et c’est à 16h50, soit avec 10 minutes d’avance sur le programme, que nous entamons pour Chantal la partie la plus stressante du périple : la descente en télésiège sur Champex. C’est vrai que c’est à-pic
  • autour d’une bonne bière et d’un jus de pomme nous faisons une dernière fois le point : « on aurait été bien bête de ne pas venir ou de rebrousser chemin ! »

Jean-Luc, rapporteur

Chantal, organisatrice

P.S.

Chantal m’a dit d’aller devant, à mon rythme. Me suivant juste derrière je n’ai jamais entendu sa respiration sur les 1’000 mètres de dénivelé alors que parfois je soufflais comme un bœuf. Cette facilité soulignait, indéniablement, que j’avais quelques kilos en trop et bien des années au compteur !

Sans rancune Chantal ! Ta course fut un régal, un souvenir inoublia