29.02.2020 – Région Romainmôtier

Chef de course : Anik

Participants : Marlyse et Jean-Claude, Paulette, Anik, Janine, Jean-Luc

Photographe : Janine

 

Rapport de course :

Marlyse, Jean-Claude, Jean-Luc, Paulette et moi avons signé la clause de consentement pour une aération de la tête avec peut-être une fin mouillée.

On se retrouve au café St-Romain tous plein d’envie.

Le cheminement est bucolique, des méandres de sentiers bétonnés puis en terre encadrés parfois par de grands arbres protecteurs. Il reste quelques plaques de neige et nous oublions vite que nos souliers sont déjà sales car c’est un superbe balcon avec vue. Mais au loin on regarde une aquarelle un peu délavée où notre mémoire croit reconnaitre la courbe du Grammont et les deux petits seins pointus des Jumelles. Un rai de lumière souligne le bas de cette œuvre. Plus près de nos yeux fleurissent déjà les primevères, des anémones et des pensées et de la superbe dent-de-lion toute neuve.

On traverse Mont-la-Ville et une forêt va bientôt nous abriter du vent. Un sentier de feuilles rousses encadré de liserés blancs nous dépose comme par hasard devant chez Hohl. On est déjà comme soûl de vent et de bruit.

Pour s’aérer, on s’aère, mais il n’y a toujours que le nez qui coule. On est parti depuis 2 h. et demi et la pause est la bienvenue. Le ciel est déjà dangereusement assombri et les nuages pas trop sympas. Mais ça tient toujours. S’il doit pleuvoir déjà ici, Anik pense à prévoir un plan B.

On repart le ventre plein pour se faire botter les fesses. Il faut s’accrocher aux deux bâtons pour ne pas être déplacé par le vent. Mais ça tient toujours quand mon nouveau bonnet se met à clignoter et met la flèche, mes genoux plient et les mouches volent. Là Anik sort le plan C.

On va bientôt arriver à Mont-la-Ville où Anik sait trouver un Thai. Le destrier Jean-Luc prend sa meilleure monture et cavale vers Romainmôtier. Il serre dans sa main la clé de la petite et célèbre aventureuse Kangoo rouge.

On trouve le resto où nous sommes accueillis avec un sourire d’Italie.

Tout va mieux et nous profitons des ristrettes et de la compagnie. Ça tient toujours, tant mieux pour Jean-Luc. Quand un client rentre et s’ébroue comme un chiot, c’est un signe : ça y est c’est parti. La pluie raie le mur d’en face à 10 h 20. C’est là qu’on se dit que, tout compte fait, on est mieux ici.

Jean-Luc arrive et il n’a mis sa veste que 10 minutes, ouf.

Les Kangoo rouges sont très pratiques. Si vous rangez bien, vous arrivez

à y mettre 6 sacs de montagnes, 3 paires de bâtons bien pliés, un petit chien sage et à ramener le tout à Romainmôtier.

Tout est bien qui finit bien.

Merci à Anik pour son audace, à Jean-Luc pour sa chevauchée fantastique et à tous pour le soutien.

Janine