Le trou à l’ours était glacial en ce mardi, et comme ces madeleines de Proust enfantines hibernent, ce n’est pas leur fourrure qui nous a réchauffés. Mais bien la qualité du groupe, c’est-à-dire le grand manitou Jean-Luc, l’oursonne Sylviane, le futur conseiller fédéral du département du rire, Raymond, et Michel l’assistant de chacun.
Un café-croissant sous les arcades pour bien débuter, surtout que le Gipfel emballé était in- begriefen. Puis nous déambulons dans un marché coloré pour descendre au bord de l’Aar que nous suivons sous les nuages en observant des chamois, bouquetins, dont un vieux mâle avec des cornes à rendre jaloux tous les cocus du pays, des chèvres et des pélicans.
Après une petite montée un banc nous attend pour un pic-nic….au soleil, timing parfait. Nous nous faisons arroser par la fonte du givre des arbres qui nous entourent mais remercions quand même le ciel de nous offrir un peu de chaleur.
En sortant de cette forêt nous nous trouvons dans un quartier chic de Berne, avec de vieilles demeures et de grands parcs. En pente douce nous retrouvons le quartier de la gare après avoir fait une révérence devant le Palais fédéral.
Une boisson chaude plus tard nous reprenons le train direction la Romandie avec une bonne dizaine de kilomètres dans les jambes et un dénivelé d’environ 350 m.( variable selon les montres connectées examinées).
Tchüss, Anik
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