16.05.2020 – Tour de Gourze

Chef de course : Pierre-Yves

 

Photographes : Janine et Pierre-Yves

 

Rapport de course :

Samedi 16 mai 2020, première course chamossairoise de l’ère Covid-19

Du stand de tir de la Croix-sur-Lutry à la Tour de Gourze et retour

Pour cette première, PY a convoqué les membres via whatsApp, vu qu’un méchant virus s’en est pris à l’ordinateur du site (confinement total et sans droit de visite !).

A 10 heures tapantes 11 personnes se présentent sous les ordres du GO PY qui procède dare-dare à la formation de 2 groupes de 5 personnes vu qu’il a compté sa douce moitié pour ½ et réciproquement. D’un côté la formation (nous sommes en guerre a dit Macron) des prétendus alertes (PY, Carole, Michel, Nicole, Karin et Jean-Luc) et de l’autre celle des sensés moins rapides (André, Martine, Jacky, Janine et Paulette)

Sacs au dos, tout à la joie de pouvoir enfin se tailler une bavette de visu, nous traversons le bois de la Chaux et passons devant Chincuz afin de nous rendre au Signal de Grandvaux, première étape de notre périple. Le temps est légèrement couvert, un brin frisquet avec une brume imperceptible mais tenace.

Avant d’entamer la montée finale jusqu’à la Tour de Gourze (altitude 926 m) le groupe des lièvres est tout surpris de retrouver les tortues devant eux au lieu-dit les Auges. PY nous a fait prendre le chemin des écoliers un tantinet plus longuet. 193 mètres plus haut nous voici, en ordre dispersé, toutes et tous sur le lieu emblématique du Lavaux, but d’une ribambelle de courses d’école : la Tour de Gourze.

A ce stade nous aimerions pouvoir écrire que le paysage est splendide, le silence reposant juste entrecoupé de chants d’oiseaux avec, chatouillant les narines, quelques effluves embaumés. Hélas, trois fois hélas, comme le disent les grecs, la réalité est toute autre.

1. La vue : le lac est invisible, se confondant avec les nuages. Où es-tu bleu Léman ?

2. Deux hélicoptères n’ont rien trouvé mieux que de se poser au pied de la tour. Selon PY ces petites bébêtes doivent chauffer leur rotor       10 bonnes minutes avant de pouvoir décoller. Cela s’avère exact, nos tympans en témoignent

3. Le fumet dégagé par ces engins nous rappelle, avec nostalgie, les odeurs des aéroports quand les avions volaient encore.

4. Heureusement le pique-nique tiré des sacs nous ragaillardit même si Jacky déplore un départ de course sans café. C’est donc plein de pet que nous entamons la descente sur un chemin boueux à souhait histoire de justifier le port recommandé de bonnes chaussures par PY. Retour aux voitures sans problème particulier : aucune chute à déplorer et aucune amende à payer (la distance de 2 mètres et un rassemblement maximum de 5 personnes pas toujours scrupuleusement observés). Mais ce n’est pas encore la fin de l’histoire. En effet Martine et André nous invitent à venir prendre quelques rafraîchissements chez eux en Pra Lovat.

Et comme dans Astérix nous nous retrouvons tous attablés pour le banquet final (hormis le feu et les sangliers) admirant au passage le jardin, la construction circulaire d’André qui, à n’en pas douter, donnera quelques insomnies aux archéologues futurs (quel était le but de ce monument ?) et retrouvant notre âme d’enfant sur les balançoires.

Merci Martine, André et PY. Que c’était bon de se revoir.

Jean-Luc Matthey