Le Rathvel, il est 9h55. Raquettes aux pieds, sous la sage direction de Pierre-Yves, la joyeuse équipe composée d’Anik, de Martine et d’André, de Jean-Luc et de Raymond se met en route. À l’exception de PY qui a très soigneusement reconnu l’itinéraire au préalable, personne ne sait exactement par où nous passerons.

Le ciel est assez clément, le soleil derrière des nuages qui n’ont rien de menaçant et la neige pas très épaisse.

Sans surprise la course commence par une montée assez rude mais pas trop longue en terrain découvert. En se glissant entre les arbres, la piste perd en déclivité mais elle devient beaucoup plus accidentée ; finalement c’est en contre-bas et à l’est du Niremont qu’elle débouche sur la tourbière (haut-marais).

Cheminer en traversée de la tourbière est agréable et de tout repos, cela se termine par une descente en terrain découvert jusqu’à la Goille-aux-cerfs où nous pouvons faire une halte pic-nic sur un banc et à l’abri du vent.

Mais, même si nous sommes à l’abri du vent, la température est basse, donc nous ne traînons pas avant de nous engager sur la route forestière qui nous conduit, raquettes à bout de bras et presque à plat, en direction de l’Essert jusqu’au chemin qui conduit au sommet du Niremont.

Certains chaussent les raquettes, d’autres pas, et c’est en ordre très dispersé que nous avalons dans le blizzard, les pénibles 200 mètres de montée qui se terminent au sommet.

Après nous être regroupés et avoir fait risette au photographe, c’est la descente finale sur Rathvel, les voitures et pour certains une halte tranquille au Petit-Oiseau.

Raymond