Déjà la 4ème édition de notre biennale “Chasse au Chalet” !
Vendredi soir, les premiers artisans de cette sortie arrivent aux Troncs pour lancer la marinade de la bête, puis filer au Tzalè déguster une moitié-moitié et leur fameuse soupe de chalet.
Les tours de caquelons de nos fourchettes sont agrémentés par les chants d’une équipe d’armaillis qui jouxtent notre table, tous en bredzon. Tant les chants que les chanteurs sont magnifiques !
En quittant les lieux, quelques mots sont échangés avec eux pour les remercier de ce partage, et évoquer le souvenir d’un lointain Lyôba: Romanens était monté aux Paccots le 1er août suivant la Fête des vignerons de 77 pour chanter son fameux “Ranz des vaches”. Avec un tantinet d’émotion, le chanteur au diapason nous dit : “C’est mon frère Bernard”. Quelle belle rencontre !
Le lendemain, victuailles en stock, couteaux affutés et four préchauffé, la Cheffe cuistot accueille d’autres commis de cuisine en renfort, avec des vins sélectionnés pour l’occasion : une organisation bien rôdée. La brigade maintenant au complet s’attaque au brossage des chanterelles, à l’épilation de coings, à l’effeuillage des choux de Bruxelles, ainsi qu’à l’épluchage ou la coupe d’autres légumes.
Marie-Jo dirige son équipe d’une main de maître : quelques heures plus tard, marrons, choux rouges, poires et spätzlis, tous ont aussi passé à la casserole ! L’étiquetage germanique des selles de cerfs ne laissant pas exclure une éventuelle origine bernoise, histoire de ne pas les froisser, Marie-Jo leur réserve une cuisson lente. En fin de journée, après une dernière retouche des assaisonnements, tout est prêt pour le jour « J ».
Dimanche matin, petit-déjeuner frugal puis préparation de l’apéro. La température clémente de cette journée automnale se prêtera bien à un début de sortie dehors, au soleil.
L’heure « h » approche… la vingtaine de participants arrive, par petits groupes. Mises en bouches et bons verres de vin en main, les discussions vont bon train. Pour certains clubistes, ce sont des retrouvailles après une bonne vingtaine d’années !
S’en sont ensuivis l’entrée, le repas principal puis le dessert. Tout ce qui est dit au chalet devant rester au chalet, ce rapport touche à sa fin. Une prose qui, inhabituellement, narre plus la préparation de la sorte que son déroulement.
Un tout grand Merci à Marie-Jo et mes collègues commis de cuisine pour cette journée et les beaux moments de partage qu’elle a permis.
Vivement la 5ème édition, et à dans deux ans !
Olivier
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