Pour cette course, voici non pas un, mais deux rapports!
Rapport no. 1:
Pour monter de l’Etang des Trente Pas à la Croix de l’Achia on peut emprunter le chemin pédestre ou prendre quelques raccourcis. La Croix se voit de loin.
Grâce à Miss My et Happy, aboyant la chienne du garde-chasse local, ce dernier nous propose de le suivre jusqu’à cette fameuse Croix. Marlyse, Anik, Raymond et Jean-Luc ne se font pas prier, laissant à Jean-Claude, Sylviane et Janine la garde des sacs.
Ce guide improvisé, fort sympathique au demeurant, avec un accent plus valaisan tu meurs, nous permet d’en savoir plus sur la région. Accompagné d’une amie il adopte un rythme agréable nous permettant d’admirer le paysage et la flore avec plusieurs haltes pour observer aux jumelles la faune quelque peu absente. Anik peut ainsi admirer tout à loisir les petites gentianes d’un bleu étincelant. Quelles sont belles !!! ce que à quoi Jean-Luc, goguenard, répond : la gentiane c’est encore mieux quand elle est bonne !
A la Croix la vue sur ce qui reste du glacier des Diablerets est splendide. Après quelques photos nous rebroussons chemin et disons au revoir au guide. La descente est rapide, quoique boueuse et glissante par endroit. A l’Etang Jean-Claude nous attend avec une désirée de Johannisberg.
Le gosier moins sec nous entamons le retour vers nos voitures. Tout près d’y arriver, Jean-Luc, en avance sur le groupe attend au lieu-dit le Plan des Larzes, Anik et Marlyse le rejoignent et voient passer le véhicule tout terrain de notre garde de chasse. Celui-ci s’arrête et vient vers nous avec une topette de gentiane. Jean-Luc a droit à un verre « tiens t’as dit que tu préférais la gentiane ainsi !!! » Pas à dire il a de la classe ce garde-chasse.
Moralité : on dit que la parole est d’argent et le silence est d’or, d’accord mais parfois il vaut mieux la ramener que ne rien dire pour se faire arroser le gosier.
Jean-Luc
Rapport no. 2:
Ont marchés avec Marlyse et Jean-Claude : Sylviane et Reymond, Anick, Jean-Luc et moi.
Avec la compagnie de 2 chiens.
Marie-Jo était excusée et Olivier à peine descendu du train est reparti avec, il s’est fait mal à la cuisse en montant dedans …
Nous repartons en voiture pour la grimpette zigs-zags avec beaucoup de s pour trouver notre place de parc. La course a été décalée car il a plu toute la nuit et le soleil est attendu en après-midi. Il est midi et un quart quand nous sommes équipés.
Je mets de la nourriture plein ma bouche et mes poches. C’est plus l’heure de traînasser.
En montant on peut observer des rubans de nuages tirés par 3 chevaux au galop sur les flancs de la montagne. Plus on monte sur l’alpage de Flore, plus les lointains se dévoilent en habits de pure lumière.
Tu balaies du regard et tu te repères un peu. Du bleu, du blanc, du noir posé sur de la ouate. Quelques profils sont reconnaissables.
Quand tu reprends ta montée, la Flava et sa belle pente à skier, la Para en forme de tour maudite, sont à ta droite. Les couleurs changent : du vert olive, du roux, des stries de noir et des herbes sèches au premier plan.
Le lac est encore loin et j’ai faim, trop faim … Mais je l’ai enfin revue cette petite perle émeraude, toute scintillante sous la brise avec ses 2 petits nuages qui nagent.
Les chevreuils agiles prolongent vers une croix tout là-haut. Je contemple et je mange encore.
Il est déjà 4h. 30 quand nous entamons notre descente sur l’alpage de Pointet. La lumière s’adoucit et nous rentrons dans le paradis. Tout devient doré, le rideau tombe et en point final des mélèzes en feu illuminent la dernière scène. Magique.
Et c’est ainsi que logiquement, dans une certaine continuité, on s’est retrouvé assis dans des fauteuils club dans une cave à vin à Leytron. Et on a levé un verre de notre vin préféré à la santé de cette journée en souhaitant encore bon anniversaire à Oliver qui à cette heure-là attend toujours sur une chaise aux urgences. Drôle d’anni pour toi Webmaster.
Un tout grand merci à Marlyse et Jean-Claude pour tout.
Janine
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