Fort de son expérience himalayenne, Marylise, avec l’aide de Jean-Claude, nous a concocté un programme adapté pour supporter les conditions dantesques d’un séjour à la montagne.
Samedi 13 juillet 2024 : adaptation à l’altitude et arrivée au camp de base
Mary-Jo, Olivier, Anik, Martine, André, Marylise, Jean-Claude et Jean-Luc, accompagnés par deux sherpas à quatre pattes : Missmi et Happy se présentent au portillon de départ à Riddes, à côté de la télécabine pour Isérables.
Sur un chemin montant, caillouteux, escarpé
et de tous les côtés au soleil exposé
les vaillants montagnards rejoignent la cité des Bèdjuis, avec quelques arrêts pour reprendre leur souffle et une halte pique-nique apéritive et roborative juste avant l’arrivée. Vue imprenable sur la vallée du Rhône.
La descente s’effectue en télécabine déjà cité (le caisson de décompression ne s’avère pas nécessaire) puis c’est à bord de nos voitures que nous arrivons au camp de base : le chalet à la Tzoumaz de Marylise et Jean-Claude. Accueil princier pour le souper. Après s’être restaurés et abreuvés d’un Merlot made in Lavaux, il est temps de regagner nos tentes, pardon nos chambres.
Reposés, frais et dispos, nous voici arrivé au
Dimanche 14 juillet : ascension, descente et retour à la civilisation
On prend les mêmes, sauf Happy, et nous voici partis, non pour gravir les sommets mais les marches menant à la télécabine pour Savoleyres (2’316 m). Une fois en haut la mission est d’arriver à pied au lac des Vaux en passant par le redoutable col du Creblet (2’636 m). A première vue le dénivelé montée ne semble pas trop important. Grave erreur car le sentier est digne des montagnes russes, ça monte et ça descend.
Au col des Mines (2’319 m) le groupe se scinde en deux. Une moitié opte pour la voie directe sur le lac des Vaux (2’545 m) et l’autre, un brin maso, l’ascension du terrible col de Creblet.
Quelques litres de sueur plus tard nous voici toutes et tous réunis au bord du lac des Vaux. On lève nos verres (du vaudois !). Jean Rosset est de la partie. Le paysage est superbe. Bonne nouvelle les masques à oxygène sont restés dans leur carton.
Hélas tout a une fin en ce bas monde. Il faut regagner pédibus la Tzoumaz. 1’100 m de descente, parfois très raide. C’est le prix à payer pour retourner au camp de base.
Il faut ménager les mécaniques car les articulations chauffent, les cuisses brûlent et la fatigue se fait sentir. Plusieurs haltes sont nécessaires avant d’arriver sains et saufs au chalet, après plus de 12 kilomètres.
Bravo à toute l’équipe ! Et surtout un immense merci à Marylise et Jean-Claude pour leur accueil, leur générosité et leur organisation parfaite.
Jean-Luc
Souvenirs en images
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