Chef de course: Pierre-Yves

Rapport de course

C’est aux Ages à Montricher que le gentil organisateur (PY) emmène sa troupe composée de Léo, Anik, Martine, André, Raymond et Jean-Luc sur les pentes du Mont Tendre. Une fois n’est pas coutume nous commençons notre périple avant l’heure prévue en suivant le sentier du tourisme pédestre direction la Croix-de-Châtel.

La montée est un brin escarpée. Le temps est beau quoiqu’un peu brumeux. Bref, sur le papier des conditions idéales. Mais…. car il y a un mais, voire deux : primo ça caille (3-4 degrés) et secundo la bise sur les hauts frigorifierait même un esquimau. Le dicton, en avril n’ôte pas un fil, est pertinent. Vivement mai pour faire ce qu’il nous plaît !

Après une pause syndicale réclamée par Anik nous atteignons la Croix-de-Châtel pour la photo souvenir. Mais comme au sommet de l’Everest, on ne s’y attarde pas, préférant pique-niquer à l’abri du vent et du froid.

Le GO susnommé a bien fait les choses. Pour nous restaurer dans de bonnes conditions nous nous installons devant une sorte de chalet (certainement à l’armée mais chut …. secret défense oblige !!!) équipé de bancs et d’une table. Raymond regrette quand même l’absence de napperons. Bien obligeamment Martine lui refile une serviette en papier. Il peut ainsi nous faire la démonstration de sa machine à café portative servant un breuvage aussi moussant que celui d’un Nespresso. Ceci sans utiliser d’électricité ! Toutefois, avant de vous précipitez dans un magasin pour en faire l’acquisition, sachez que des notions d’ingénieurerie sont indispensables pour la faire fonctionner, que l’eau pour le café doit être chauffée au préalable (feu de bois possible mais compter un certain temps pour la faire bouillir, sinon thermos) et qu’il vous faudra quelques litres d’eau et un bon quart d’heure pour la nettoyer au retour. Je referme ici le volet « comment sauver la planète en consommant moins ».

Anik ayant trouvé le café très bon nous pouvons repartir pour aborder le retour en passant par la Combe de la Verrière. Très joli chemin en forêt, et en pente douce, jusqu’au « point de vue », ultime halte avant de regagner nos voitures. Nous y rencontrons le « Vaudois de l’année », un vigneron, farouche défenseur des produits locaux, avec un groupe d’amis en train de se restaurer, tout en dégustant un rosé étranger ! Je clos ici le chapitre « faites comme je dis, pas comme je fais ».

La très grande majorité des participants ayant oublié leur verre, et Covid 19 oblige, nous ne pouvons trinquer avec un chasselas, de la Côte lui !!!, (voir plus haut) obligeamment apporté par Léo. Et c’est le gosier sec que nous nous disons au revoir, sans que cela n’affecte le plaisir d’avoir passé un très bon moment ensemble. Merci PY pour cette superbe balade !

Jean-Luc Matthey