Regroupement à Puidoux, café à la buvette du tennis.

Départ pour le col de Jaman par une route étroite, pentue, un vrai traquenard pour apprenti conducteur…

Arrêt à Jaman sur un grand parking déjà bien rempli.

Nous redescendons à pied sur environ 500m la route empruntée en voiture et nous enfilons dans un petit vallon.

Là nous quittons la civilisation en entrant dans une très belle forêt mélangée. Tout à coup le chemin disparaît, la passerelle a été emportée par une récente coulée de boue. Chacun y va de sa proposition pour franchir l’obstacle. PY se lance, nous admirons ses talents d’équilibriste, nous suivons en nous plantant plus ou moins dans cette boue collante.

Plus loin au moment de franchir un torrent, une naïade tout de noire vêtue, allongée sur un rocher, baigne ses pieds

Les choses se corsent, nous devons crocher la 1ère, la pente reste la même jusqu’au col de Soladier.

Nous avons quitté la forêt avec regrets, car le soleil de midi nous surprend. Il fait une sacrée « tiaffe ».

En levant la tête nous voyons la Cape aux Moines, courage ! Le sentier suit le bord du pâturage droit haut, puis fait des virages pour casser un peu la pente. Enfin nous arrivons au moment du choix, Moine ou pas Moine ? Pierre-Yves, Jean-Luc et Léon optent pour le sommet, Anik, Carole et moi ne se sentent pas attirés par les ordres !

Tout en mangeant nous suivons la progression des copains. Des groupes de jeunes passent sur le chemin pour atteindre le sommet, mais redescendent en voyant les difficultés. Léon renonce aussi sagement « il ne la sent pas ».

PY et Jean-Luc nous font de grands signes de puis la croix du sommet, 15 minutes après ils sont à nos côtés.

Nous attaquons le retour par un très mauvais sentier détruit par la pluie et les moutons. Nous devons être attentifs. Nous arrivons sur la route créée pour construire les pare avalanches, un travail de Titans pour stabiliser les rochers et bloquer la neige.

A un virage nous voyons nos voitures, ouf quelle chance, car la chaleur est accablante, pas un souffle d’air sur ce chemin longeant les flancs de la montagne.

Le parking est plein, ainsi que les bords de la route. Nous nous empressons de quitter les lieux et de rejoindre les Avants pour être servis à l’ombre avec le sourire.

Merci à Anik, Carole, PY le meneur de jeu, Léon et Jean-Luc pour leur bonne humeur.

Le rapporteur André