Avec Raymond comme G.O. la coutume veut que l’on débute une balade en prenant un café. Afin de ne pas déroger à cette sacro-sainte tradition Raymond a même fait une réservation en bonne et due forme auprès d’un établissement au nom pour le moins étrange : Chez Mamac. Cependant pour boire un petit noir il faut le mériter. L’estaminet se trouve à 500 mètres de nos voitures parquées sagement près de la gare de la Cure, à deux pas de la frontière. Frontière que nous ne franchirons pas durant tout notre périple.

C’est donc attablés que Jacky, Janine, Martine, André, Anik, Jean-Luc, Karin, Laurent, Jean-Claude, Marlyse, Olivier, Raymond et Sylviane, sans oublier le marathonien Bhaji commencent cette course qui nous mène dans les pâturages jurassiens.

Parcours sans aucune difficultés techniques si ce n’est de regarder où l’on met les pieds pour ne pas marcher dans les beuses fraîches et certifiées bio.

La pente est douce et verdoyante. Les crocus nous font un petit coucou, tout contents de voir enfin la neige partie. Bref on chemine gaiement, allégrement et surtout cancanant. Petite halte au passage pour admirer une construction circulaire en pierres protégeant un puits artésien. Seul Bhaji se défonce vraiment allant à gauche à droite, ramenant le bout de bois qu’on lui lance, bref faisant les 100 pas (avec 4 pattes c’est plus facile !).

Au lieu-dit La Croue l’itinéraire change, le chemin se fait plus étroit. On descend même, mais pas jusqu’au fond du Creux de Croue qu’on ne fait que longer. Bien nous en prend car une méchante montée nous attend jusqu’au Noirmont des Français à 1’546 mètres. Finie la rigolade initiale, il faut maintenant mouiller le maillot. Jacky, comme le corbeau de la fable, jure mais un peu tard qu’on ne le reprendra plus à faire le zouave sur les sentes escarpées.

Au pied de la croix une bonne goutte de blanc, en guise d’apéritif, attend les valeureux marcheurs. On décide même de manger sur place. Désaltérés et rassasiés on est prêt à pedzer un tantinet plus longtemps par un petit roupillon mais dame nature ne l’entend pas de cette oreille. Le vent amène des nuages menaçants, la température fraîchit méchamment. Bref il est l’heure de partir pour finir la boucle.

Quelques hectomètres plus loin nous atteignons le point culminant, le Noirmont, à 1’546 mètres. Petite halte pour marquer le passage et nous entamons la descente.

Descente que se révèle assez rude pour les genoux et articulations. Dommage que l’on se soit plus en hiver on aurait pu chausser nos skis puisque nous nous trouvons sur le domaine skiable des Rousses et de la Cure.

En bas il ne nous reste plus qu’à refaire le chemin inverse jusqu’à La Cure avec, au passage, un second stage chez Mamac.

Jean-Claude, désigné volontaire pour rédiger le rapport de course, se défile, mais pour se faire pardonner, en grand seigneur, nous offre les boissons.

Merci Raymond pour cette jolie balade campagnarde, montagneuse et sylvestre tout à la fois.

Le remplaçant du désigné volontaire
Jean-Luc Matthey

Carte interactive de notre course :