Samedi :

Les indications étaient claires : « Rendez-vous à la gare d’Orsières à 9h10 ». Prêts à relever ce défi de deux jours, nous nous retrouvons au café du Quai-de-l’Ours. Thé, café, mais ni Sanbitter, ni Schorle. Eventuellement du Johannis, mais c’est un peu trop tôt…

Pour l’occasion, une chefferie de course bicéphale nous guidera. Martine et Marlyse ont fait les reconnaissances de ces courses séparément. L’une pour l’ascension, l’autre pour la descente, aidées de leurs demis (ndlr : parmi de nombreuses définitions, les demis en question sont les masculins de moitiés).

Marie-Jo nous quitte pour tenter la voie Sud de l’ascension vers l’Hospice, en solo. Le reste de l’équipe se retrouve dans un bus, direction Ferret. Enfin presque toute l’équipe, notre ainé à tous s’étant trompé de bus… Sur les indications des passagers qui tous lui étaient inconnus, Jean-Claude nous retrouve juste à temps, dans le bon bus : là, c’est vraiment le départ !

Depuis Ferret, nous montons tout gentiment. Une petite demi-heure de chauffe avant de faire une brève pause à la buvette des Ars Dessous. La montée vers les trois lacs Fenêtre nous fait découvrir de magnifiques paysages, sous un soleil radieux, avec une petite brise forte agréable.

Arrivés au premier lac, c’est l’heure de tirer les pique-niques des sacs et de continuer à déguster des yeux le panorama qui s’offre à nous.

Une fois rassasiés, c’est reparti pour les 300 derniers mètres de montée pour atteindre le col Fenêtre de Ferret. Brève halte pour savourer l’instant et le coup d’œil sur les lacs, puis descente en direction de l’Hospice. Jean-Luc opte pour une voie que les moins téméraires n’emprunteront pas, préférant une descente « pépère », bien que nous ne soyons pas un mardi. En chemin, nous retrouvons Marie-Jo qui avait passé du côté italien pour nous rejoindre en tongs, ses chaussures n’ayant pas encore séché après une aventure aquatique…

Arrivée à l’Hospice, prise des cantonnements, bonne douche puis apéro dans le gîte d’à côté. Une fois encore, ni Sanbitter ni Schorle, mais du Johannis… ce n’est plus trop tôt !

Enfin le moment, l’heure du souper a sonné ! Avant que tous ses convives ne puissent manger, le chanoine Raphaël Duchoud joue de sa clochette pour demander le silence, puis… son Natel sonne. Les voies de Swisscom étant impénétrables, brève éclipse de l’ecclésiastique qui fut accueilli chaleureusement à son retour, avant de nous communiquer quelques informations : règles en vigueur en ces lieux, heures du réveil en musique, du déjeuner pour presque tous, du « petit-déjeuner » pour les exceptions françaises, des laudes, tierce, sexte, none ou vêpres pour les intéressés.

Après cet intermède ou cette prestation, le Saint homme fut gratifié d’applaudissements nourris, à la limite de l’ovation !

Excellent souper, soirée jass pour certains, et surtout une bonne nuit réparatrice pour attaquer la descente du lendemain.

Dimanche :

Comme annoncé, réveil à l’aube, en musique et chants liturgiques. A 8h pile poil, tous à table !

Après un déjeuner frugal, paquetages faits, Martine passe le témoin à Marlyse pour nous guider sur les 900 mètres de descente qui nous attendent.

De l’Hospice, nous empruntons la Combe des Morts : un pluriel qui nous incite à redoubler de prudence à chaque pas…

Un agréable parcours qui offre de jolis coups d’œil sur les monts qui nous entourent, nous fait traverser la Dranse d’Entremont puis emprunter le sentier de la rive Est du Lac des Toules qui nous mène tout droit à la buvette de Pré du Pont. L’heure étant propice à l’apéro, nous nous y arrêtons. Pour changer : ni Sanbitter, ni Schorle, mais eau, thé ou Johannis !

C’est donc requinqués que nous entamons la dernière étape du week-end. Quelques derniers virolets, une jolie descente le long de la Dranse, puis arrivée à la place de jeux de Bourg-Saint-Pierre pour un dernier « pique-nique tiré des sacs ».

Un tout grand MERCI à nos organisatrices de cette magnifique course !

Olivier

 

 

Organisatrices : Martine et Marlyse

Participant-e-s : Anik, Marie-Jo, Jean-Claude, Jean-Luc et Olivier