Premier jour des vacances, les absents sont nombreux et nous ne sommes que trois au départ de la course musclée de samedi, à savoir : Jean-Luc (le chef), Léon et moi.

Passée la pause-café à Broc nous grignotons un peu moins de deux cents mètres avant de poser la voiture ; après quoi, chaussés et équipés la vraie course commence.

C’est d’abord assez tranquille et agréable, une pente raisonnable et une température idéale pour marcher. Petit à petit la pente devient plus raide, mais c’est sans encombre que nous atteignons la belle bâtisse des Grosses Ciernes à 1300 mètres, un petit arrêt pour admirer le paysage et se désaltérer.

Reprise, et rapidement nous atteignons la forêt. À partir de là, ça se corse, la pente est forte, le terrain mouillé est glissant, il faut parfois s’aider des mains pour rester debout, mais ce n’est qu’une introduction, le sentier est de moins en moins marqué et il finit par disparaitre parmi des arbres tombés.

Notre troupe s’égare un peu avant de se regrouper, bien plus haut sur le sentier sorti des trocs entremêlés. Un dernier effort glissant et nous arrivons au point 1634, petit passage resserré qui nous donne accès au flanc sud de la chaîne rocheuse où se situe la Dent de Broc.

Encore un assez long cheminement ascendant entre le bas des rocher et le haut de la forêt pour arriver enfin et véritablement au pied de la Dent. Et maintenant nous crapahutons sur les rochers tout nus pour atteindre enfin à 1828 mètres le sommet de la Dent de Broc.

Congratulations, admiration du paysage, glou-glou, miam-miam et pause.

La montée fut si rude à travers la forêt que nous renonçons à l’emprunter pour le retour, et optons pour le sud par le col de Combes et descente en direction de l’est sur le Motélon, c’est nettement plus long, mais beaucoup plus doux.

La course se termine sur la terrasse de la buvette « chez Boudji ».

Merci Jean-Luc, on a sué mais le jeu en valait la chandelle !
Raymond