J’ai eu le couteau sur la gorge lorsque les copains m’ont collé le rapport de course.

Je chante à gorge déployée alors qu’ils se font des gorges chaudes…

S’ils continuent je vais les prendre à la gorge !

En bref c’est une histoire de gorges… Laissons les 3 Gorges et le barrage aux Chinois…

Nous nous retrouvons au café de la gare de La Neuveville. Le rituel expédié Jean Luc nous guide à travers la belle vieille ville moyenâgeuse avant de rejoindre le chemin menant à la combe du Pilouvi entièrement sur territoire bernois comme toute la course.

Après un début tranquille, la pente devient raide, escaliers taillés dans le rocher, s uites de gorges, de chutes d’eau tombant dans des vasques à baignades, de rochers moussus, de lianes, un environnement pour fées et lutins, superbe.

Nous débouchons sur un plateau avant d’attaquer une longue marche plus ou moins à plat pour rejoindre le plateau de Diesse. Peu avant une place de piquenique à l’ombre avec de belles tables style bûcheron nous attire, midi approche, nous nous installons. Les sandwichs resteront dans les sacs, l’abondance des accompagnements d’apéro nous comblant!

Encore quelques km et nous atteignons le départ des gorges de Douanne, c’est un nouvel émerveillement. Le sentier est taillé dans la falaise l’eau est chargée de calcaire qui lui donne une couleur laiteuse, il se dépose sur les rochers et sur tout ce qui est dans le lit de la rivière, notre imagination nous fait voir toutes sortes de bêtes bizarres. Tant de beauté nous serre la gorge.

Arrivés en bas de cette gorge le lac et l’île St Pierre nous ramènent à la dure réalité de devoir faire une bonne montée sur une route bétonnée à travers les vignes par un rude « cagnard » qui nous déssèche la gorge. Pierre-Yves nous offre une douche rafraîchissante avant de bénéficier d’un arrêt bienvenu à l’ombre sur le parvis de l’église de Gléresse, lieu de passage de la Via Jacobi.

La chaleur et la vision d’une terrasse avec une bonne panachée nous incitent à descendre jusqu’à la gare de Gléresse, plutôt que poursuivre encore 1h jusqu’à La Neuveville, 5min en train!!

Le bistrot du matin nous attend avec ses tables à l’ombre des marronniers et nos gorges irritées se régalent de boissons fraîches.

Merci Jean-Luc pour ces belles découvertes, rien ne nous est monté à la gorge de toute la journée.

Anik Pierre-Yves Raymond André et Martine

ADDENDUM du 08.07.2023: Photos de PY